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Jack Lalo
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Karaté

Jack Lalo Le karaté trouve son origine dans des techniques de combat introduites, vers 1395, par des familles chinoises émigrées sur l'île d'Okinawa. À cette époque le roi Sho Hashi avait interdit la possession d'armes et c'est dans le plus grand des secrets que les techniques étaient transmises.
On appelait alors cet art : Okinawa-te et to-de signifiant :
«
La main de Chine ».
C'est en 1922 que Maître Funakoshi à la demande de Jigoro Kano (créateur du Judo), introduisit l'Okinawa-te sur l'archipel japonais en réalisant une démonstration devant l'empereur du Japon.
En 1935, l'assemblée générale des "Grands Maîtres d'Okinawa" décida l'adoption du terme de "Karaté" (dans le sens de "main vide").

La discipline en quelques mots

Le Karaté-do (karaté « main vide » do « voie ») est un art de combat composé d'un ensemble de techniques offensives et défensives qui utilisent toutes les parties du corps.

Outre les bienfaits physiques qu'apporte une pratique régulière, le Karaté-do, au travers de son code moral, est une philosophie qui nous enseigne une attitude, un comportement juste, envers les autres et de ce fait envers soi-même.

Adapté à toutes et à tous, le karaté peut être pratiqué tout au long de sa vie et apporter à chacun un épanouissement personnel.

Le karaté-do est un art martial également bien adapté à la demande spécifique de la pratique de la self défense.

Jack Lalo Voir Histoire du Karate-Do


Taï-chi-chuan

Jack Lalo Le Taï-chi-chuan, dont la traduction littérale est boxe du faîte suprême, est un art martial chinois dit « interne ».
Si la tradition attribue l'invention du Taï-chi-chuan à l'ermite Taoïste semi légendaire Zhang Sanfeng, qui aurait vécu à la fin de la dynastie Song (Treizième siècle), il semble plus probable de l'attribuer à Wang Zongyue.
En effet, Wang Zongue fut le premier à exposer la théorie et les techniques du Taï-chi-chuan de manière systématique (Traité sur le Taiji Quan de WANG Zongyue 1795).
Chen Wangting (1600-1680), chef de garnison sous la dynastie Ming dans la province du Henan, aurait crée le premier style de Tai-chi-chuan (style Chen) à partir de sa propre expérience militaire.
Le Tai-chi-chuan est une synthèse de techniques d'arts martiaux chinois et de techniques de santé inspirées du daoyin (ancêtre du Qi gong) et des théories de la médecine traditionnelle chinoise.

La discipline en quelques mots

Le Tai-chi-chuan littéralement : « boxe du faîte suprême » est, à la fois une gymnastique de santé, un art martial chinois, dit « interne » (neijia), d'inspiration taoïste, et une voie spirituelle.

Une pratique assidue permet de fortifier le corps, d'améliorer le niveau de santé en général, et de renforcer l'équilibre physique et mental.

Les mouvements pratiqués avec lenteur, ont à la fois une application martiale (esquives, parades, frappes, saisies…) et énergétique.

Le Tai-chi-chuan se pratique à mains nues ou avec des armes (éventail, épée, sabre, lance…).

Jack Lalo Voir Histoire du Tai-Chi-Chuan


Qi Gong

Jack Lalo Si le terme Gi Gong apparait pour la première fois dans un texte Taoïste sur la base des théories du souffle (Neigong) sous la dynastie des Tang (618-907), il fut officialisé en 1949 par Huang Yueting.

Les premières traces de description d'exercices physiques destinés à améliorer la santé remontent au début des Han (206 av JC à 220 ap JC, tableau du Daoyin du tombeau n°3 des Han de Mawangdui province du Hunan).

La discipline en quelques mots

Le Qi Gong littéralement « travail du souffle » regroupe un ensemble de techniques énergétiques issues de la médecine traditionnelle chinoise.

Comme dans la pratique du Tai-chi-chuan, les exercices de Qi Gong utilisent des mouvements lents ce qui favorise, la respiration et la concentration, permettant ainsi d'harmoniser le corps et l'esprit.

Les effets d'une pratique assidue se retrouvent sur la santé en termes de prévention et sur le développement personnel.

Jack Lalo Voir Histoire du Qi-Gong